• Broderie Mountmellick

     

     

     

     

     

    La broderie de Mountmellick est une technique de broderie du centre de l'Irlande. Elle utilise de nombreux points courants.

    Introduite au XIXème dans la ville du même nom, c'est une broderie "blanc sur blanc". La beauté repose sur le relief et le contraste entre toile et fils.

    Cette broderie servait à orner le linge de maison, des pièces de coton avec du fils "retors".

    Les motifs représentaient la nature et elle ne comporte ni jours, ni fils tirés.

    Cette broderie joue sur les contrastes

     

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  •  Ce point naïf comme l'enfance de l'Art

    Dont je n'ai pas su faire l'art de mon enfance

                                                                                                 Colette

    Origines du Point de croixToutes ces petites croix pour former un dessin

     

     

         Probablement une femme, mais quand et où? Les fragments les plus anciens datent de 850 après JC. Et viennent d'Asie centrale (où le pt de croix est toujours répandu, en particulier sur les costumes traditionnels). Mais c'est au Moyen âge que commence la véritable histoire du pt de croix. Il est certes prouvé qu'entre le Xème et le XIIème, les châtelaines, dans leurs attentes interminables, copiaient au pt de croix les motifs des tapis que leurs époux, entre deux croisades, ramenaient d'Orient. La technique du pt de croix était elle donc venue d'Asie avec les tapis? C'est possible. Les broderies étaient des bordures ornementales, naturellement géométriques, des ourlets et des manches de vêtements masculins et féminins.

            A l'époque de la renaissance, le pt de croix se répand dans toute l'Europe et devient une des bases de l'éducation féminine, favorisée par l'Église, grande consommatrice pour ses propres ornements, de broderies en tous genres. C'est alors que naît le sampler ou marquoir ou imparaticcio: un morceau de tissu sur le quel les jeunes filles ou mieux les fillettes, s'excercent à broder des grecques, des fleurs et des symboles religieux.     

            Dans les pays anglo-saxons, on l'appelle "sampler", du latin exemplum Pour nous, c'est tout simplement un marquoir qui vient de point de marque, nom donné au point de croix car il  servait à marquer, c'est à dire à parapher d'une initiale la lingerie. En Italie, on l'appelle "Imparaticcio" du verbe imparare qui veut dire apprendre. Les marquoirs restent dans le patrimoine familial de génération en génération, s'accumulent en finissent par orner de véritables encyclopédies que l'on consulte pour trouver le motif le plus adapté au travail du moment. Ils sont même mentionnés dans les oeuvres de Saekespeare comme des objets répandus et d'usage commun. Le plus souvent en lin, ils sont brodés avec des fils de soie ou de laine, ton sur ton, le coton étant encore très rare en Europe et les couleurs très peu nombreuses dans le commerce. Les dessins sont disposés au hasard et les samplers n'ont pas encore cet aspect de "tableau" qu'ils auront par la suite. En 1500 commenceront à circuler les premiers schémas imprimés. Ils viennent essentiellement d'Allemagne et d'Italie et en 1586,  on publie en France "la clé des champs", un livret contenant des motifs de fleurs et d'animaux stylisés s'inspirant de l'Orient et des symboles héraldiques. Au XVII ème éclate "la révolution rouge", une révolution absolument pacifiste provoquée par l'arrivée en Europe, provenant d'Amérique, de nouveaux colorants naturels, économiques et faciles à utiliser, qui permettent de teindre les fils en rouge. Toutes les broderies au pt de croix deviennent alors rouges sur fond blanc. Les femmes commencent à apprendre à écrire et le marquoir avec un, deux, trois, jusqu'à six alphabets différents, est une manière de s'exercer. Autour des lettres, des fleurs et surtout des symboles sacrés (puisque c'est dans les couvents que l'on apprend à lire) bien agencés.Le marquoir commence à prendre une forme de tableau. Au XVIII, les dessins s'affinent, sont plus réalistes et moins stylisés et dans la deuxième moitié du siècle, les premiers "paysages" apparaissent. Nous arrivons ainsi au XIXème, "l'âge d'or" du point de croix qui est  favorisé par le développement de l'industrie textile (qui offre maintenant des toiles de coton et des fils de nombreuses couleurs) et la diffusion des journaux féminins et surtout par des schémas colorés à la main sur une ba se quadrillée, produits par les imprimeries de Berlin.

     

        Le pt de croix devient la passion du siècle, matière enseignée dans les écoles et passe temps des femmes de tous âges et de toutes conditions. Le romantisme influe sur le choix des sujets, des phrases reportées sur les samplers et des couleurs. Mais attention, pour parapher ou décorer la lingerie, on continue à préférer le rouge qui résiste mieux aux lavages. Pour la première fois, on produit les canevas Pénélope qui, avec leur trame particulière, incitent à broder aussi à petits et demi-points, parents proche du pt de croix.

          

            En 1886, Thérèse de Dillmont, Résultat de recherche d'images pour "ouvrage de dame"aristocrate viennoise, membre de l'Académie de broderie de l'impératrice Marie-Thérèse, et fondatrice d'une école de broderie avec atelier et publications, s'associe avec Jean Dollfus, grand industriel du textile, dont la maison, DMC, existe encore de nos jours. Matériel, schémas et même l'encyclopédie de Thérèse entrent dans chaque maison d'Europe et des États unis où femmes et filles d'immigrants ont apporté la passion du pt de croix. Traduite en 17 langues, l'encyclopédie de Thérèse se vend à deux millions d'exemplaires, chiffre inimaginable pour l'époque. La fin du siècle marque aussi la fin du pt de croix. N'étant plus à la mode, le pt de croix disparait des trousseaux et des salons pour ne plus exister que dans les écoles pour encore quelques année. Les femmes, au début du XXème, lui préfèrent d'autres points plus libres qui permettent de copier les volutes et fioritures des motifs Liberty et se découvrent un nouvel engouement pour la broderie blanche qui durera, avec des hauts et des bas jusqu'à la seconde guerre mondiale. Et puis, la femme moderne n'a plus le temps ni l'envie de broder et a sans doute un peu honte de cette activité trop féminine. Et nous voilà dans les années 80; la femme, ayant obtenu l'indiscutable égalité, peut alors revenir à ses amours perdues. Et c'est de nouveau le coup de foudre.

            Et le point de croix fait un retour en force dans notre culture; il témoigne à nouveau, comme dans les siècles passés, d'habitudes, de traditions, d'états d'âme, d'évolutions. Il s'agit d'un pt de croix d'aujourd'hui pour la femme d'aujourd'hui avec des dessin frais, tendres, réalistes ou drôles mais surtout petits, rapides, puisque, à plein temps dans le monde actif, il nous reste que peu de temps à consacrer à ce plaisir retrouvé, si créatif, si relaxant, si apaisant, si féminin.

     

     

     

    Origines du Point de croix

     

     

     

     

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  • Le Patchwork remonte à la nuit des Temps...


    Il est écrit dans la Bible que le manteau de Joseph est cousu de pièces aux couleurs diverses...

            On retrouve les origines du patch en Asie et Extrêne Orient où le quilt était utilisé.

            Une tradition qui remonte à des milliers d'années et qui a vu le jour en Egypte en 3400 avt JC. Au moyen âge, les croisés découvrirent le patch en Asie mineure et l'introduisirent en Europe. (ils décorèrent chabraques et carapaçons de motifs appliqués)

            En littérature, dans le poème du XIII ème "La dei desire", il est question d'une couverture matelassée, confectionnée de pièces de soie,reproduisant un damier.

            Arlequin aussi, portait un habit fait de losanges assemblés.

            Le plus ancien quilt a été retrouvé en Sicile et date du XIV ème; il est  exposé en Angleterre.

            Le patchwork est une technique qui consiste à assembler 2 couches de tissu avec du molleton chaud entre les tissus. La technique Amish vient des anabaptistes, partis d'Europe pour l'Amérique.

            La grande époque du patch couvre les années 1771 à 1870. Pendant cette période, des dessus de lit ou des courtes pointes ont été ornés de motifs géométriques ou naïfs. Le public français n'a découvert le patch traditionnel qu'en 1972 lors d'une exposition au Musée des Arts décoratifs de Paris.

            Aujourd'hui, des milliers de femmes, et même d'hommes, à travers le monde, se passionnent pour cette technique et cet art.

                Le patch est une tradition universelle; même si les techniques, les motifs et les couleurs varient selon les pays, les continents. Jadis, les femmes récupéraient les parties non usées d'un vêtement, d'un drap... pour confectionner d'autres pièces de leur trousseau (couvertures, nappes, jupons etc), les étoffes étant rares et chères. Elles redonnaient ainsi une nouvelle vie à chaque bout de tissu en créant des motifs de plus en plus élaborés et recherchés, variant les couleurs, les valeurs et les textures. Cela permit de concilier confort, économie et esthétique. En somme, elles firent du neuf avec du vieux.....il y a de cela bien longtemps!

            Les artistes d'aujourd'hui s'intéressent au jeu des perspectives, des couleurs, des formes dans des directions inspirées de la peinture contemporaine. 
            
            Nous employons de nos jours le terme 
    ART TEXTILE.

    Histoire du patch

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  • Cette technique se brode uniquement sur tissu vichy, lin ou coton, dont la toile est relativement récente (1850 en France) et relativement bon marché. Le fil utilisé est du coton perlé n°8 ou 12 suivant la grosseur des carreaux.

    Cette broderie se développe surtout aux USA grâce aux colons. Il existe peu de magazines mais la base en est le point de croix.

    Pour ma part, j'aime broder sur le lin Graziano comme le montre les photos ci dessous

    Broderie suisse Broderie suisse Broderie suisse

     

    ou encore,toujours sur le lin Graziano, différents côtés d'un pochon

    Broderie suisse Broderie suisse Broderie suisse Broderie suisse

     

    ou comme ces maniques en vichy coton

    Broderie suisse Broderie suisse Broderie suisse Broderie suisse

     

     

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  • Nous voulions faire un travail commun et avons décidé de créer un tapis livre. En 2011, en accord avec la responsable de la bibliothèque d'Aillant, nous avons opté pour Boucle d'or. Il nous a fallu un an pour réaliser notre ouvrage. Notre tapis livre est un mélange d'appliqué et de broderie. Nous n'avons pas fait de caches ni passages secrets. C'est un choix délibéré et assumé.

    Une petite fête nous attendait lors de la remise officielle de notre tapis livre à la bibliothèque. La responsable a profité de la présence d'enfants pour raconter l'histoire de Boucle d'or avec tous les personnages.

    Ce fut une expérience très enrichissante et pensons à un nouveau projet, peut-être le chat botté. A voir!

    Voici en images toutes les étapes du tapis livre

     

    Tapis livre Tapis livre Tapis livre Tapis livre Tapis livre 

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