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    Boîtes à fils Boîtes à fils Boîtes à fils  boîte de Mireille

     

    Boîtes à fils Boîtes à fils Boîtes à fils  Boîtes à fils boite de Marie-Claude

    Boîtes à filsBoîtes à filsBoîtes à filsBoîtes à filsBoîtes à fils

     

    Boîtes à fils boîte e Joëlle

    Ce cours de cartonnage a été pris avec Véronique Maillard

     

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    Origine de la broderie HardangerLa broderie hardanger (prononcer hardangueur) trouve son origine dans la broderie ajourée, technique apparue en Perse vers le VIIème siècle. Elle se répand en Europe par les villes portuaires. A Venise, les grandes dames de la noblesse étendent sa renommée sous le nom de ruticella "petit filet" en confectionnant des broderies religieuses.

    Dès l'an 300, le rayonnement des cités marchandes comme Venise, fera découvrir cette technique jusqu'en Europe du nord.Ainsi, au XII ème, un commerce intense s'instaure entre Venise et la Norvège qui durera jusqu'au XVIème.La broderie ajourée italienne, basée sur des motifs géométriques, séduit les norvégiennes et particulièrement les paysannes de la région du Hardanger qui se l'approprièrent en la transformant partiellement.C'est sans doute tout naturellement que cette broderie fut baptisée broderie hardanger

    C'est une broderie rurale; elle est réalisée sur toile de lin blanche avec du fil blanc uniquement.

    ci- contre, la nappe de Joëlle

    Dans cette région ,lors de la fête nationale, tous les costumes folkloriques sont brodés en hardanger; le tour des manches et les chemises des hommes, celles des femmes ainsi que les grands tabliers qu'elles portent sur leurs jupes longues. De plus en plus populaire, le hardanger orne nappes, draps, oreillers, rideaux, mouchoirs etc...On neOrigine de la broderie Hardanger trouve pas en Norvège de broderie hardanger de couleur.


     
    Rappelons que c'est une broderie essentiellement géométrique. Les figures sont formées  de barrettes de 5 points, brodées sur 4 fils de tissu et qui s'appelle passé plat, ce qui est le point de départ de toute la broderie Hardanger. Ainsi des blocs de passé plat seront formés. Ensuite les motifs se dessineront différemment selon la façon de couper les fils et de rebroder les espaces ainsi ajourés.

     

    A  droite, le rideau de Mireille 



     Origine de la broderie Hardanger  ci-contre, le paravent de Marie-Claude

     

     

    Ci-dessous,  un ensemble couture et un napperon de Mireille mais en couleurs

    Origine de la broderie Hardanger  Origine de la broderie Hardanger  Origine de la broderie Hardanger

     

     

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  • La broderie de Schwalm

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Originaire du centre de l'Allemagne, cette broderie traditionnelle représente la nature et les oiseaux. Ils étaient brodés sur du lin, vêtements et linge de maison

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  • Broderie Mountmellick

     

     

     

     

     

    La broderie de Mountmellick est une technique de broderie du centre de l'Irlande. Elle utilise de nombreux points courants.

    Introduite au XIXème dans la ville du même nom, c'est une broderie "blanc sur blanc". La beauté repose sur le relief et le contraste entre toile et fils.

    Cette broderie servait à orner le linge de maison, des pièces de coton avec du fils "retors".

    Les motifs représentaient la nature et elle ne comporte ni jours, ni fils tirés.

    Cette broderie joue sur les contrastes

     

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  •  Ce point naïf comme l'enfance de l'Art

    Dont je n'ai pas su faire l'art de mon enfance

                                                                                                 Colette

    Origines du Point de croixToutes ces petites croix pour former un dessin

     

     

         Probablement une femme, mais quand et où? Les fragments les plus anciens datent de 850 après JC. Et viennent d'Asie centrale (où le pt de croix est toujours répandu, en particulier sur les costumes traditionnels). Mais c'est au Moyen âge que commence la véritable histoire du pt de croix. Il est certes prouvé qu'entre le Xème et le XIIème, les châtelaines, dans leurs attentes interminables, copiaient au pt de croix les motifs des tapis que leurs époux, entre deux croisades, ramenaient d'Orient. La technique du pt de croix était elle donc venue d'Asie avec les tapis? C'est possible. Les broderies étaient des bordures ornementales, naturellement géométriques, des ourlets et des manches de vêtements masculins et féminins.

            A l'époque de la renaissance, le pt de croix se répand dans toute l'Europe et devient une des bases de l'éducation féminine, favorisée par l'Église, grande consommatrice pour ses propres ornements, de broderies en tous genres. C'est alors que naît le sampler ou marquoir ou imparaticcio: un morceau de tissu sur le quel les jeunes filles ou mieux les fillettes, s'excercent à broder des grecques, des fleurs et des symboles religieux.     

            Dans les pays anglo-saxons, on l'appelle "sampler", du latin exemplum Pour nous, c'est tout simplement un marquoir qui vient de point de marque, nom donné au point de croix car il  servait à marquer, c'est à dire à parapher d'une initiale la lingerie. En Italie, on l'appelle "Imparaticcio" du verbe imparare qui veut dire apprendre. Les marquoirs restent dans le patrimoine familial de génération en génération, s'accumulent en finissent par orner de véritables encyclopédies que l'on consulte pour trouver le motif le plus adapté au travail du moment. Ils sont même mentionnés dans les oeuvres de Saekespeare comme des objets répandus et d'usage commun. Le plus souvent en lin, ils sont brodés avec des fils de soie ou de laine, ton sur ton, le coton étant encore très rare en Europe et les couleurs très peu nombreuses dans le commerce. Les dessins sont disposés au hasard et les samplers n'ont pas encore cet aspect de "tableau" qu'ils auront par la suite. En 1500 commenceront à circuler les premiers schémas imprimés. Ils viennent essentiellement d'Allemagne et d'Italie et en 1586,  on publie en France "la clé des champs", un livret contenant des motifs de fleurs et d'animaux stylisés s'inspirant de l'Orient et des symboles héraldiques. Au XVII ème éclate "la révolution rouge", une révolution absolument pacifiste provoquée par l'arrivée en Europe, provenant d'Amérique, de nouveaux colorants naturels, économiques et faciles à utiliser, qui permettent de teindre les fils en rouge. Toutes les broderies au pt de croix deviennent alors rouges sur fond blanc. Les femmes commencent à apprendre à écrire et le marquoir avec un, deux, trois, jusqu'à six alphabets différents, est une manière de s'exercer. Autour des lettres, des fleurs et surtout des symboles sacrés (puisque c'est dans les couvents que l'on apprend à lire) bien agencés.Le marquoir commence à prendre une forme de tableau. Au XVIII, les dessins s'affinent, sont plus réalistes et moins stylisés et dans la deuxième moitié du siècle, les premiers "paysages" apparaissent. Nous arrivons ainsi au XIXème, "l'âge d'or" du point de croix qui est  favorisé par le développement de l'industrie textile (qui offre maintenant des toiles de coton et des fils de nombreuses couleurs) et la diffusion des journaux féminins et surtout par des schémas colorés à la main sur une ba se quadrillée, produits par les imprimeries de Berlin.

     

        Le pt de croix devient la passion du siècle, matière enseignée dans les écoles et passe temps des femmes de tous âges et de toutes conditions. Le romantisme influe sur le choix des sujets, des phrases reportées sur les samplers et des couleurs. Mais attention, pour parapher ou décorer la lingerie, on continue à préférer le rouge qui résiste mieux aux lavages. Pour la première fois, on produit les canevas Pénélope qui, avec leur trame particulière, incitent à broder aussi à petits et demi-points, parents proche du pt de croix.

          

            En 1886, Thérèse de Dillmont, Résultat de recherche d'images pour "ouvrage de dame"aristocrate viennoise, membre de l'Académie de broderie de l'impératrice Marie-Thérèse, et fondatrice d'une école de broderie avec atelier et publications, s'associe avec Jean Dollfus, grand industriel du textile, dont la maison, DMC, existe encore de nos jours. Matériel, schémas et même l'encyclopédie de Thérèse entrent dans chaque maison d'Europe et des États unis où femmes et filles d'immigrants ont apporté la passion du pt de croix. Traduite en 17 langues, l'encyclopédie de Thérèse se vend à deux millions d'exemplaires, chiffre inimaginable pour l'époque. La fin du siècle marque aussi la fin du pt de croix. N'étant plus à la mode, le pt de croix disparait des trousseaux et des salons pour ne plus exister que dans les écoles pour encore quelques année. Les femmes, au début du XXème, lui préfèrent d'autres points plus libres qui permettent de copier les volutes et fioritures des motifs Liberty et se découvrent un nouvel engouement pour la broderie blanche qui durera, avec des hauts et des bas jusqu'à la seconde guerre mondiale. Et puis, la femme moderne n'a plus le temps ni l'envie de broder et a sans doute un peu honte de cette activité trop féminine. Et nous voilà dans les années 80; la femme, ayant obtenu l'indiscutable égalité, peut alors revenir à ses amours perdues. Et c'est de nouveau le coup de foudre.

            Et le point de croix fait un retour en force dans notre culture; il témoigne à nouveau, comme dans les siècles passés, d'habitudes, de traditions, d'états d'âme, d'évolutions. Il s'agit d'un pt de croix d'aujourd'hui pour la femme d'aujourd'hui avec des dessin frais, tendres, réalistes ou drôles mais surtout petits, rapides, puisque, à plein temps dans le monde actif, il nous reste que peu de temps à consacrer à ce plaisir retrouvé, si créatif, si relaxant, si apaisant, si féminin.

     

     

     

    Origines du Point de croix

     

     

     

     

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